Bimb' à Croc, Eldaryaddict !

Bimb' à Croc, Eldaryaddict !

Ma Bimbo, jeu "Corrige tes fautes"

Coucou les Bimbos ! Sourire

Je commence donc à mettre les corrections  du jeu "Corriges tes fautes" ! Je complèterai cette article au fur et à mesure ;)

 

"Je ne maudirai pas le jour où je suis né. Si Dieu m'a fait souffrir, il m'a beaucoup donné, Je ne me plaindrai pas d'avoir connu la vie. De la félicité que j'avais

poursuivie Le trop vaste horizon s'est aujourd'hui borné, J'attends, calme rêveur et , ce qui m'est destiné ; Qu'importe l'avenir ? mon âme est assouvie. L'arbre de ma jeunesse était ambitieux, Fou d'espoir et de sève, hélas ! et les orages, Secouant sa verdure, en ont semé les cieux... Mais le doux souvenir est le glaneur des âges, Et l'oubli n'a jamais si bien tout effacé Qu'il ne reste une fleur dans le champ du passé."

 

Le petit prince, Antoine de Saint Exupéry :
"Première rencontre IL y a six ans, j'avais une panne dans le désert du Sahara. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur. et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparais à essayer de réussir , tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille miles de toutes les terres habitées. J'étais plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé."

 

"Dans les nuits d'automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu'une étoile file, On forme un souhait, il doit s'accomplir. Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes : Quand un astre tombe, alors, plein d'émoi, Je fais de grands vœux afin que tu m'aimes Et qu'en ton exil tu penses à moi. A cette chimère, hélas ! je veux croire, N'ayant que cela pour me consoler. Mais voici l'hiver, la nuit devient noire, Et je ne vois plus d'étoiles filer."

 

Un poème, que j'adore ! Toujours un plaisir de tomber sur celui-ci : 3

Les chats, Charles Baudelaire :
"Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques."

 

"Un petit poisson, un petit oiseau S'aimaient d'amour tendre Mais comment s'y prendre Quand on est dans l'eau Un petit poisson, un petit oiseau S'aimaient d'amour tendre Mais comment s'y prendre Quand on est là-haut Perdu aux creux des nuages On regarde en bas pour voir Son amour qui nage Et l'on voudrait bien changer Ses ailes en nageoires Les arbres en plongeoir Le ciel en baignoire Mais comment s'y prendre Quand on est dans l'eau On veut que vienne l'orage Qui apporterait du ciel Bien plus qu'un message Qui pourrait d'un coup Changer au cours du voyage Des plumes en écailles Des ailes en chandail"

 

Voici un autre texte... pour lequel j'ai toujours galéré... A cause de ce mot : "appas" qui est pourtant censé s'écrire "appâts" o.O Moi y en a pas comprendre du tout ! Rigolant

"Beaux et grands bâtiments d'éternelle structure, Superbes de matière, et d'ouvrages divers, Où le plus digne roi qui soit en l'univers Aux miracles de l'art fait céder la nature. Beau parc, et beaux jardins, qui dans votre clôture, Avez toujours des fleurs, et des ombrages verts, Non sans quelque démon qui défend aux hivers D'en effacer jamais l'agréable peinture. Lieux qui donnez aux cœurs tant d'aimables désirs, Bois, fontaines, canaux, si parmi vos plaisirs Mon humeur est chagrine, et mon visage triste : Ce n'est point qu'en effet vous n'ayez des appas, Mais quoi que vous ayez, vous n'avez point Caliste : Et moi je ne vois rien quand je ne la vois pas."

 

 

"Par je ne sais quelle aventure, Un avare, un beau jour, voulant se bien traiter, Au marché courut acheter Des pommes pour sa nourriture. Dans son armoire il les porta, Les compta, rangea, recompta, Ferma les doubles tours de sa double serrure, Et chaque jour les visita. Ce malheureux, dans sa folie, Les bonnes pommes ménageait ; Mais lorsqu'il en trouvait quelqu'une de pourrie, En soupirant il la mangeait. Son fils, jeune écolier, faisant fort maigre chair, Découvrit à la fin les pommes de son père. Il attrape les clefs, et va dans ce réduit, Suivi de deux amis d'excellent appétit. Et combien de pommes périrent. Mes pommes ! Criait-il : coquins, il faut les rendre, Ou je vais tous vous faire pendre."

 

 

Dame souris trotte, Paul verlaine :

"Dame souris trotte Noire dans le gris du soir, Dame souris trotte Grise dans le noir. On sonne la cloche, Dormez les bons prisonniers ! On sonne la cloche : Faut que vous dormiez. Pas de mauvais rêve, Ne pensez qu'à vos amours. Pas de mauvais rêve : Les belles toujours ! Le grand clair de lune ! On ronfle ferme à côté. Le grand clair de lune En réalité ! Un nuage passe, Il fait noir comme en un four, Un nuage passe. Tiens le petit jour ! Dame souris trotte, Rose dans les rayons bleus. Dame souris trotte : Debout les paresseux !"



03/04/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour